Elèves HP ou DYS à l’école Galilée
Créée par des parents pour prendre en charge la souffrance de leur enfant, l’école privée Galilée est gérée par une association.
L’école a pour but de proposer un cadre épanouissant prenant en compte les spécificités de chaque enfant et de l’amener à la réalisation de son potentiel.
A propos des troubles de l’apprentissage…
On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent.
Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants.
Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste…
D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages.
On regroupe ces troubles en 6 catégories :
• Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et dysorthographie.
• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.
• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales, communément appelés dyspraxie.
• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
• Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.
• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie.
Quelle proportion de la population ?
Les chiffres varient normalement selon les études, selon les pays et selon les époques. Selon la nature des troubles que l’on inclut dans l’étude, selon le degré de sévérité pris en compte, les chiffres varient de 1 à 10%.
En France on parle de 6 à 8% de troubles dys. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.
Aucune étude fiable n’a donné un chiffre des troubles DYS en France.
…et prise en charge à l’école Galilée depuis bientôt 15 ans
•Petits effectifs (classes de 12/14 élèves) avec 1 professeur principal et plusieurs intervenants qui se relaient pour apporter dans chaque domaine sa réponse d’expert. Deux services civiques et une bénévole qui soutiennent le travail des enseignants alternent leur présence.
•Une quantité d’écriture adaptée avec la possibilité de faire des photocopies A3, en fonction des besoins aide à la réalisation et aux découpages, …
•Des apprentissages appuyés par la manipulation, abordés suite à une recherche empirique par l’enfant ou liés à des projets
•L’enfant au cœur de son processus d’apprentissage : aucune notion n’est abordée si la précédente n’est pas acquise
•En cas de blocage, une discussion individuelle avec une explicitation de la notion non-apprise est proposée
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•Une aide personnalisée : rangement dans le sac si besoin, aide à l’organisation des cours ou du travail.
•Travail de proximité avec les parents pour toujours mieux aider l’enfant à s’organiser (rangement, impression ou scan du travail) ou à apprendre (devoirs personnalisés, méthode individualisée)
•Des parents sont systématiquement acceptés dans la classe avant ou après la journée pour participer à la scolarité de leur enfant
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•Nous sommes toujours à l’écoute du niveau réel de l’enfant et de sa capacité de recevoir de nouvelles notions. Ce qui peut nous amener à proposer un redoublement ou un saut de classe
•Un élève peut être sur un double niveau : des compétences dans un domaine à un niveau supérieur peuvent lui être proposées plutôt que de sauter une classe, ce qui permet d’éviter le mal-être ou l’ennui dans certaines matières et de compenser les non-acquis. Cela permet une réelle réponse aux besoins propres de chacun
•La recherche de l’autonomie est privilégiée
A propos des enfants à haut potentiel…
Les enfants à haut potentiel représentent 2,3% de la population scolaire
Ces enfants font encore aujourd’hui l’objet de représentations erronées : malgré une terminologie ambiguë, l’enfant surdoué, intellectuellement précoce (EIP) ou à haut potentiel intellectuel n’est ni plus intelligent ni un génie doté de tous les talents.
Au contraire, les enfants précoces ont un parcours scolaire souvent chaotique. Leur hypersensibilité et leur affectivité envahissante les rendent psychologiquement vulnérables. Selon la personnalité de chacun ils parviendront plus ou moins à développer des ressources pour transformer leurs particularités en atouts, en projet de vie réussie. Cependant pour les 2/3 d’entre eux des troubles psychologiques pourront se révéler sous des formes plus ou moins sévères ou des troubles de l’apprentissage (incapacité à réviser, apprendre par cœur, organiser son travail…)
Seule une détection et la prise en charge de la précocité dès le plus jeune âge va leur permettre de se construire harmonieusement, pour développer leur potentiel et ainsi profiter de toutes les opportunités de vie que leur offrira leur richesse intellectuelle, et finalement s’épanouir durant leur vie d’adulte. Spontanément, on aide ceux qui sont les plus démunis intellectuellement plutôt que ceux qui semblent avoir tout reçu, que l’on va ignorer ou pire, envier… Sans omettre le fait qu’un enfant à Haut Potentiel peut déranger l’adulte éducateur par ses questions, sa pertinence, voire son impertinence. Ce public peut paraître déstabilisant pour l’éducateur et parfois même susciter des jalousies, des peurs ou du dédain. Il existe donc très peu d’actions menées par les institutions pour aider les enfants surdoués. Aucune en primaire.
Sur un plan psychométrique
On parle de surdouement ou de précocité lorsqu’un QI (Quotient Intellectuel) global de 130 ou plus est obtenu sur une échelle d’efficience intellectuelle. Les échelles les plus utilisées sont les échelles de Wechsler. Il en existe trois versions WPSI pour les moins de 6 ans, WISC jusqu’à 16 ans, WAIS pour les adultes.
Sur le plan intellectuel
L’enfant précoce, n’est pas quantitativement plus intelligent mais pense dans un système, plus efficace, plus rapide, qualitativement différent. On dit parfois qu’il a une pensée en arborescence. Ce sont les formes spécifiques de cette intelligence qui le distinguent et rendent parfois difficile son adaptation scolaire et sociale.
Sur le plan affectif
Il a été démontré que l’enfant précoce dispose de capacités sensorielles au-dessus de la normale, tous ses sens sont particulièrement développés. C’est aussi, et peut-être surtout, un enfant d’une immense sensibilité, avec une émotivité exacerbée, qui a la capacité de ressentir avec une acuité extrême les émotions des autres. Paradoxalement, certains HP donnent l’impression d’être froids, insensibles, inaccessibles émotionnellement, ce n’est qu’une protection due à leur hypersensibilité. Le diagnostic de surdouement ou de précocité ne peut donc se résumer au chiffre réducteur de QI. Aider et accompagner l’enfant dans son développement c’est comprendre l’ensemble de son fonctionnement sur les plans intellectuel et affectif et restituer l’efficience intellectuelle dans une dynamique globale. Enfin, n’oublions jamais qu’un enfant précoce est d’abord un enfant. Même si tous les enfants précoces présentent des caractéristiques communes qu’il faut savoir repérer et distinguer pour apporter une aide adaptée, l’enfant a son histoire personnelle, il s’inscrit dans une dynamique familiale, scolaire et sociale propre.
…et prise en charge à l’école Galilée depuis bientôt 15 ans
•Petits effectifs (classes de 12/14 élèves)
•Journées ritualisées dans lesquelles les challenges, pièges, intrus viennent aiguiser l’attention de l’enfant
•Cours ou notion dont le point de départ est l’enfant ou un projet afin d’augmenter sa confiance en soi
•Réponses poussées au plus loin en fonction des questions de l’enfant
•Mise en place de méthodes pour apprendre à apprendre, à s’organiser, à relire
•Multiplier des entrées cognitives afin de respecter les différents modes d’apprentissages (par l’ouïe, la vue ou la manipulation)
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•Très grande part laissée à la créativité dans tous les domaines et à tout moment
•Valorisation, travail quotidien sur la confiance en soi
•Recherche de l’autonomie
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•Prise en compte de l’émotivité de chacun
•Gestion de l’empathie
•Explicitation des codes de la vie en société
•Respect du mythe de chacun et du niveau réel - nous n’hésitons pas à faire redoubler ou sauter une classe avec l’appui d’un psychologue afin de partir réellement des acquis de l’enfant